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Charles Alexandre Hippolyte Amable Bertrand (1777-1849) was a French physician, least recognised for his work on charcoal as an antidote for ingested poisonings.


C. A. H. A Bertrand completed extensive experimental work with dogs and on himself between 1811 and 1817. His experiments were criticised by his toxicological peers, and he moved into mainstream physician practice as a result.

Unfortunately his name has been lost in the mists of time and the apocryphal self-experimentation usually attributed to ‘M. Bertrand‘ (the M standing for Monsieur, the most common abbreviation for physicians at the time).

During the 1900s the anecdotal experiments of M. Bertrand were attributed to Michel Bertrand (the only notable Dr Bertrand of note at the time, Michel Bertrand (1774-1857)). However, none of this authors works contained reference to charbon (charcoal), poisonings or self-experimentation.

Medical historians also attribute the storied to a chemist Michel Bertrand…and this ‘fact’ has been copied and pasted through subsequent toxicological literature without reference, for the last century.


In summary: Charles AHA Bertrand did experiment on animals, and himself; he did ingest mixtures of charcoal with arsenic and mercury (in doses well below the 5g most often suggested…); the works were published; he was a physician not a chemist; and his name was not Michel…

In addition, Bertrand was the first to use charcoal in the successful treatment of acute poisoning in humans (February 1815) – not the oft quoted William Peter Hort (1799-1852) in 1834 1829

The original works of Bertrand including his comprehensive Manuel médico-légal des poisons: introduits dans l’estomac, et des moyens thérapeutiques, are listed below with select translated passages highlighted


Biography
  • Born 1777
  • 1804 – MD, Thèse: Essai médical sur les professions et métiers
  • Docteur Médecin de la Faculté de Paris
  • Résidant au Pont-du-Château, département du Puy-de-Dôme
  • Membre de l’Académie de médecine
  • Membre associé national de la société de médecine de Paris
  • Died 1849

Key Medical Contributions
Arsenic and Charcoal

Bertrand experimented by administering 20-40 centigrammes d’acide arsénieux (0.2-0.4g Arsenic acid) to various ages and size of dogs. He administered a cocktail of substances which were de rigueur at the time such as de l’albumine délayée dans l’eau (egg whites) and controversially la poudre de charbon de bois en solution aqueuse (charcoal solution)

Expérience xiii. – 30 centigrammes d’acide arsénieux incorporé dans du heurre furent donnés, le 24 février 1811, à midi, à un chien âgé de neuf mois , qui avait l’estomac dans un état de vacuité. Trente minutes après l’ingestion de l’acide, des vomissements glaireux et légèrement sanguinolents, accompagnés d’efforts assez intenses, se manifestèrent. De l’eau de charbon de bois miellée fut administrée à une heure moins un quart. Bientôt les efforts de vomituritions et les vomissements eux-mêmes cessèrent. A deux heures, une autre prise de la décoction de charbon miellée fut donnée ; à deux heures et demie , l’animal ne parais¬ sait éprouver aucune gêne dans le jeu de ses fonctions organiques; il avait de l’appétit , et à cinq heures il prit de la nourriture assez abondamment et avec avidité

Bertrand 1813

Experience XIII. – 0.3g of arsenic acid mixed with butter was administered, on February 24, 1811, at noon, to a nine-month-old dog, on an empty stomach. Thirty minutes after the ingestion of the acid, the dog vomited mucous and blood. At a quarter to one, charcoal water with honey was administered. Soon the vomiting ceased. At two o’clock another dose of the honeyed charcoal decoction was given; at half past two, the animal appeared well with no discomfort; he gained an appetite, and at five o’clock he ate ravenously

Bertrand 1813

M. Bertrand, médecin au Pont-du-Château, en a proposé un autre, le décoctum de charbon , qu’il a étayé d’expériences hardies entreprises sur lui-même [Orfila 1813]

Bertrand proposed, the charcoal decoctum, could be used on humans. He provided evidence of three cases in which he treated patients poisoned by vert-de-gris and backed up his statements with self-experimentation using a mixture of poison (arsenic and mercury) with charcoal and sugar..

Expérience XIV. — Le 16 février 1813, à sept heures et demie du matin, je pris à jeun 25 centigrammes d’acide arsénieux en poudre dans un demi-verre d’un très fort solutum de poudre de charbon de bois, où j’avais mis du sucre et de l’eau distillée de fleurs de tilleul. A huit heures moins un quart , j’éprouvai une sensation de chaleur un peu douloureuse dans la région épigastrique, avec beaucoup de soif, sans autre accident notable. Je bus de suite un autre demi-verre de solutum de charbon de bois sucré et aromatisé. A neuf heures et demie , la douleur comme oppressive ressentie à l’épigastre était nulle et semblait se propager, légèrement à la vérité , dans le reste du canal alimentaire. J’avalai, à raison de la soif que j’éprouvais encore , plusieurs tasses d’un infusum de fleurs d’oranger sucré, et à dix heures un quart, sans autres moyens thérapeutiques, je ne ressentais plus la moindre douleur ni sensation incommode. A midi, je dînai comme à mon ordinaire et sans en être incommode. Je n’ai éprouvé depuis, de cet essai fait sur moi-même. aucun dérangement dans le mouvement naturel de mes fonctions digestives

Bertrand 1813

Experience XIV. — On February 16, 1813, at half past seven in the morning, I took on an empty stomach 0.25g of powdered Arsenic acid in half a glass of a very strong solution of powdered charcoal, with sugar and distilled lime blossom water. At a quarter to eight, I experienced a rather painful sensation of heat in the epigastric region, with great thirst, without any other notable accident. I immediately drank another half glass of sweet, flavoured charcoal solution. At half-past nine, the oppressive pain felt in the epigastrium was nil and seemed to spread, slightly indeed, in the rest of the alimentary canal. I swallowed, because of the thirst I still felt, several cups of an infusion of sweet orange blossoms, and at a quarter past ten, without any other therapeutic means, I no longer felt the slightest pain or uncomfortable sensation. At noon, I dined as usual and without being inconvenienced. I have not experienced since, this test made on myself any disturbance in the natural movement of my digestive functions.

Bertrand 1813


Mercury and charcoal

Bertrand, not satisfied with his work on dogs, continued to use himself as the subject of his experiments. Unlike the dogs who were administered the poison then later the antidote – Bertrand always took the poison already mixed in with a ‘very strong’ solution of the his charcoal antidote

XI. Oximuriate de mercure. Le 6 février 1813, a huit heures du matin , je pris à jeun trois grains de sublimé corrosif dans une tasse d’un fort solutum de poudre de charbon de bois, avec addition de sucre, et aromatisé avec l’eau de fleurs d’oranger. A huit heures vingt minutes , je ressentis une légère douleur, comme oppressive, à la région précordiale, avec un peu de cha- leur à l’estomac. J’éprouvai pendant une heure une très- légère sensation de soif , que je ne cherchai point à satisfaire; et, à dix heures, ne ressentant point la moindre douleur, je déjeûnai avec appétit, et je n’en fus nullement incommodé.

Bertrand, 1817

Experience XI. Mercury Oximuriate. February 6, 1813, at eight o’clock in the morning, I took on an empty stomach three grains of corrosive sublimate in a cup of a strong solution of powdered charcoal, with the addition of sugar, and flavoured with the water of flowers of orange tree. At twenty minutes past eight, I felt a slight pain, as if oppressive, in the precordial region, with a little heat in the stomach. For an hour I felt a very slight sensation of thirst, which I made no attempt to satisfy; and at ten o’clock, not feeling the slightest pain, I breakfasted with relish, and I was not in the least inconvenienced.

Bertrand, 1817


Bertrand was the first to use charcoal in the successful treatment of acute poisoning in humans (February 1815) – not the oft quoted William Peter Hort (1799-1852) in 1834 1829

Le 1 février 1815 , à midi, Mme. B. àgée de 67 ans, sa demoiselle, âgée de 39, et sa servante, de l’âge de 22 ans, ont mangé d’une fricassée de poulet préparée, dans une casserole mal étamée, avec de l’eau qui avoit bouilli et séjourné dans une cafetière de cuivre rouge, dépourvue également d’étamage.

Sur le soir, et pendant la nuit, Mme. B , et surtout sa demoiselle, d’une délicatesse constitutionnelle prononcée elles éprouvent les symptômes suivans: stipticité et sécheresse à l’intérieur de la bouche; soif; vives douleurs à l’épigastre; des coliques, suivies de plusieurs déjections alvines, séreuses, blanchâtres.

D’après tous les renseignemens que j’ai pris, et l’évidence de tous les symptômes énoncés, j’ai été certain que j’avois à combattre un empoisonnement par le vert-de-gris. J’ai porté dès lors lteruativerneet mes idées sut l’emploi du sucre en substance à forte dose ou sur l’albumine du blanc d’oeufs, qui m’avoit parfaitement réussi dans plusieurs de mes expériences zootomiques faites, en 1811, avec ce composé cuivreux; mais j’ai été , en quelque sorte, machinalement conduit à avoir recours au charbon de bois. J’ai préparé une forte solution de bois de charbon de noyer, dans huit onces d’eau, où j’ai mis en suspension une demi-once de la même poudre bien tamisée, du sucre et de l’eau distillée de fleurs d’orabger.

La mère en a pris une lerée toutes les demi-heures, et la demoiselle tous les quarts-d’heure. Mme. B a éprouvé un effet sensible et une amélioration manifeste de tous les accidens mentionnés , dès la troisième prise de la potio ; et sa demselle a été si soulagée, après la quatrième qu’elle m’a dit, quelques minutes ensilite ‘Vous m’avez mis un baume sur l’estomac’. J’ai continué la même potion pendant la nuit, et à des distances plus éloignées. Ces dames ont goûté un sommeil tranquille, et la mère a fait une seule selle

La servante n’ayant pas voulu prendre lai veille de la potion indiquée, a éprouvé, pendant la nuit du 1 an 3 février, des coliques atroces , accompagnées de selles ,liquides jaunes et verdâtres. Parfaitement résignée, le 3 février au matin, à subir le même traitement, elle en a obtenu, comme ces dames, le succès le plus satisfaisant.

On February 1, 1815, at noon, Mrs. B., aged 67, a young woman, aged 39, and her maid, aged 22, ate chicken fricassee, prepared in a poorly tinned saucepan, with water which had boiled and remained in a red copper pot, also devoid of tinning.

On the evening, and during the night, Mrs. B, (and especially the young lady, of a pronounced constitutional delicacy), experienced the following symptoms: dryness inside the mouth; thirst; sharp epigastric pain; colic, followed by several white, pale, mucoid stools.

All the information and evidence pointed to verdigris poisoning, and I initially contemplated using large doses of sugar and egg white albumin, previously been successful in my animal experiments in 1811 with cuprous compounds. But, I was led to charcoal. I prepared a strong solution of hickory charcoal, in eight ounces of water, sugar, and distilled water of orange flowers.

Mrs. B experienced relief following the third treatment dose; and was so relieved, after the fourth that she cried ‘You put a balm on my stomach‘.

The servant, having initially refused to take the medication developed terrible abdominal cramps, with frequent yellow-green liquid stools. On the morning of Feb 3, she underwent the charcoal treatment, and like other ladies, responded with most satisfactory success.


Then, as now there was conjecture and debate regarding the utility of charcoal in poisonings of any sort, particularly with heavy metals

M. Bertrand dit, dans son pre-mier mémoire, qu’il est probable que le charbon est l’antidote d’un très-grand nombre de sels métalliques. Nous pensons qu’il est extrêmement dangereux de pro- pager des erreurs aussi graves ; pleins de confiance sur de pareils résultats, les médecins pourraient mettre en usage ces moyens inefficaces , et perdre un temps précieux dans une circonstance où il n’y a pas un instant à perdre.

Orfila 1814

M. Bertrand says, in his first memoir, that it is probable that charcoal is the antidote to a very great number of metallic salts. We believe that it is extremely dangerous to propagate such serious errors; Full of confidence in such results, physicians might employ these ineffective means, and lose precious time in a circumstance where there is not a moment to lose.

Orfila 1814


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Eponym

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BA MA (Oxon) MBChB (Edin) FACEM FFSEM. Emergency physician, Sir Charles Gairdner Hospital.  Passion for rugby; medical history; medical education; and asynchronous learning #FOAMed evangelist. Co-founder and CTO of Life in the Fast lane | Eponyms | Books | Twitter |

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